
Le Burkina Faso intensifie sa lutte contre le terrorisme en ligne. Découvrez pourquoi partager ou commenter des vidéos jihadistes est désormais puni par la loi et quelles sont les conséquences pour les utilisateurs des réseaux sociaux.
Burkina Faso : Une Lutte Acharnée Contre l’Apologie du Terrorisme en Ligne
Dans un contexte sécuritaire tendu, le Burkina Faso renforce sa législation contre la propagande terroriste en ligne. Les autorités militaires viennent de publier un avertissement clair : commenter ou partager des vidéos montrant des attaques jihadistes contre des civils ou l’armée burkinabè est désormais assimilé à de « l’apologie du terrorisme », passible de sanctions pénales.
Une Mesure Radicale pour Contrer la Propagande Jihadiste
Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a alerté sur la prolifération de contenus malveillants sur les réseaux sociaux. Ces publications, souvent sous forme de vidéos, photos ou messages, glorifient les actes terroristes et propagent des fausses informations, exacerbant l’instabilité dans le pays.

Cette décision intervient quelques jours après l’arrestation de plusieurs journalistes, envoyés en première ligne pour combattre les groupes armés. Désormais, les simples citoyens partageant ce type de contenus risquent aussi des poursuites.
Quels Risques pour les Utilisateurs des Réseaux Sociaux ?
Selon le Code pénal burkinabè, toute personne qui :
✅ Partage, like ou commente des vidéos d’attaques terroristes
✅ Relaye de fausses informations liées aux activités jihadistes
✅ Diffuse des messages de soutien aux groupes armés
… s’expose à des sanctions sévères, pouvant aller jusqu’à des peines d’emprisonnement.
Pourquoi Cette Mesure ?
Les autorités justifient cette décision par :
🔴 La nécessité de couper les financements et le recrutement en ligne des terroristes
🔴 La protection des populations contre la désinformation et la terreur psychologique
🔴 Le renforcement de la sécurité nationale face à une menace grandissante
Que Doivent Faire les Internautes Burkinabè ?
Pour éviter tout risque juridique :
➡️ Ne pas partager de contenus liés aux attaques terroristes
➡️ Signaler immédiatement les publications suspectes aux autorités
➡️ S’informer uniquement via des sources officielles (gouvernement, médias accrédités)
⚠️ Attention : En cette période de crise, la vigilance est de mise. Un simple clic pourrait avoir de lourdes conséquences.