Dans un contexte de tensions croissantes, Birame Dah Abeid, figure emblématique de la lutte pour les droits des Haratines et opposant déterminé, dénonce une stratégie orchestrée par le pouvoir mauritanien pour éliminer toute voix dissidente. Selon lui, le régime du président Ghazwani utilise la confrontation comme prétexte pour justifier une répression systématique, tout en rejetant la faute sur l’opposition.
Une répression ciblée pour museler l’opposition
« Ils veulent faire croire que nous refusons le dialogue, alors que ce sont eux qui ferment toutes les portes à la démocratie », affirme Birame. Les récentes arrestations, dont celles de Mohamed El Samba (président du bureau d’IRA) et les menaces visant Mariam El Cheikh, confirmeraient cette escalade autoritaire.
Le pouvoir, selon l’opposant, manipule l’appareil judiciaire et sécuritaire pour criminaliser les militants anti-système. « Ils testent leur stratégie : d’abord Khally Diallo, puis moi-même, et maintenant Warda… La machine répressive est en marche. »
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Un dialogue truqué à l’avance ?
Birame rejette toute participation à un « dialogue de façade », dont les conclusions seraient déjà écrites. « Ils veulent exclure les véritables contestataires pour imposer une mascarade qui ne sert ni le peuple, ni les victimes des injustices. »
La rhétorique du régime, qui tente de diviser la communauté haratine en isolant Birame comme « manipulé par les racistes », serait une manœuvre pour légitimer cette exclusion.
La résistance persiste malgré la répression
Malgré les arrestations et la propagande d’État, Birame et ses soutiens maintiennent leur combat. « Nous résistons, et nous continuerons. Leur répression ne fera que renforcer notre détermination. »
Cette situation inquiète les observateurs internationaux, alors que la Mauritanie s’enfonce dans une crise politique où liberté d’expression et justice semblent de plus en plus menacées.
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